A l’occasion des Jeux de Sophia, nous avons proposé à l’équipe organisatrice de mettre en place des Vélobus afin d’inciter les participants à venir à vélo pendant les épreuves. Après tout, un sportif, plus qu’un autre doit être capable de se mouvoir par ses propres moyens.
De plus, comme plusieurs épreuves s’effectuent à vélo, il est plus simple et logique de venir avec plutôt que de le charger sur une voiture. Et l’argument final, c’est la constatation qui avait été faite, l’an dernier encore, des bouchons provoqués par les migrations de sportifs vers les lieux de départ, accentués par les stationnements « sauvages ». Le summum a été sans doute atteint pour le cross, qui avait failli être différé pour attendre les participants coincés dans les bouchons ! Les deux uniques participants venus à vélo (dont un adhérent ViVA06) n’auraient pas du tout apprécié de devoir attendre les concurrents motorisés !
Résultat :
l’idée des Vélobus n’a pas été retenue, mais du moins elle semble avoir été écoutée. On relancera l’an prochain, en insistant qui sait, peut-être sera-t-elle entendue... il faut laisser le temps au temps.
Pour ce qui est du cross, il a été déplacé au stade des Bouillides, pour éviter l’engorgement. Plutôt que de promouvoir une activité de proximité avec une mobilité intelligente, on l’éloigne pour trouver des places de stationnement. Cela reste dans la droite ligne de la logique des années soixante sur laquelle a été conçue Sophia Antipolis et c’est très exactement l’inverse de ce que nous préconisons.